Policier d’élite et footballeur bien connu, Christian Ranganayaguy, 45 ans, a perdu la vie hier matin au bassin la Paix au cours d’un exercice du GIPN. Un malaise pourrait être à l’origine du drame. Il s’agit du second décès dans le bassin en sept mois.

L’exercice s’est terminé en drame. Il est 11h30 hier quand le décès du brigadier chef et chef d’équipe au GIPN (Groupe d’Intervention de la Police Nationale) est prononcé par les secours malgré plus d’une heure de massage cardiaque.
Sur place, les médecins du SMUR et les pompiers de Saint-Benoît sont épaulés par les collègues et amis du policier. Une dizaine de policiers étaient présents hier matin au bassin bénédictin dans le cadre d’un exercice.
Les entraînements sont hebdomadaires pour ces policiers d’élite, appelés à intervenir sur tous les terrains et dans toutes les conditions. Celui d’hier portait sur des exercices à la corde. Chef d’équipe respecté et apprécié, fort de treize ans d’ancienneté au sein du GIPN, tireur d’élite habitué à assurer la sécurité des hommes politiques et personnalités en visite dans l’île, Christian Ranganayaguy, très bon nageur, se met à l’eau après une descente en rappel pour traverser le bassin afin d’installer un point d’ancrage sur la rive opposée pour tendre une tyrolienne.
Une autopsie aujourd’hui
L’homme est sécurisé par une corde. “C’est alors qu’il a crié et a coulé”, raconte un témoin. Ses collègues ramènent rapidement l’homme sur la berge et lui apportent les premiers secours. La zone est très difficile d’accès et c’est par l’hélicoptère du PGHM que médecins du SMUR et sapeurs-pompiers sont hélitreuillés sur la zone.
À leur arrivée, l’homme est en arrêt cardio-respiratoire. Suivront de longues minutes de tentative de réanimation, en vain. Un malaise ou une hydrocution pourrait être à l’origine du drame. Mais si la cause accidentelle est privilégiée, une autopsie du corps sera réalisée aujourd’hui pour déterminer les causes exactes du décès. Les hommes de la brigade de recherches de Saint-Benoît étaient présents sur les lieux hier. Il s’agit du deuxième décès en moins de sept mois dans le bassin.
En novembre, un touriste métropolitain de 67 ans avait perdu la vie alors qu’il se baignait en compagnie d’autres personnes probablement à la suite d’un malaise cardiaque dans l’eau. En 2010, c’est un jeune Saint-Andréen de 23 ans qui aurait lui succombé à une hydrocution. L’un des principaux dangers de la baignade en bassin avec le risque de chute.
Des dangers non rappelés aux visiteurs sur le site à la suite d’un nouveau saccage des panneaux de la Cirest. Pas plus d’information sur l’absence de surveillance de la baignade. L’ancien footballeur laisse derrière lui deux enfants.
La semaine dernière, l’association sportive de la police nationale, des pompiers et amis avaient organisé un tournoi de football afin de récolter des fonds pour son fils, âgé de 12 ans, atteint d’un cancer, nécessitant de nombreuses hospitalisations en métropole.
Le GIPN et au-delà toute la police nationale sont en deuil. Pour ses collègues, le choc est terrible. Une cellule a été mise en place où ils ont pu rencontrer le psychologue de la Police.”

Source :www.clic anoo.re – article écrit le 06 juin 2014

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