Celles où il y a des otages. C’est très délicat. Lorsqu’il y a des otages, la priorité ce sont eux, il faut s’assurer qu’il vont bien.
Au Havre, où un homme a retenu six personnes dans une banque avant de se rendre le dialogue constant et le fait qu’il relâche les otages en respectant le protocole pouvait laisser augurer d’une fin positive.
Il y a aussi la situation de la personne en plein délire.
C’est difficile de trouver des points d’accroche. Il ne faut pas entrer dans son délire mais le comprendre. C’est très compliqué.
On ne décide pas du moment de l’assaut mais il faut être capable de dire au chef du RAID quand on ne s’en sortira pas en négociant.
En 2019, nous sommes intervenus sur 13 prises d’otages et 74 forcenés, en 2018 c’était 6 prises d’otages et 58 forcenés.
La situation sociale de ces dernières années crée une ambiance anxiogène.