Les super-flics du Service de la protection (ex-Service de protection des hautes personnalités, SPHP) croulent sous les missions.
 
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«Situation catastrophique», agents «au bord du burn-out»… Les super-flics du Service de la protection (SDLP), chargés de la sécurité des personnalités, n’en peuvent plus selon les syndicats de policiers interrogés par Le Figaro.

En cause : une inflation de missions très «people» confiées à ces fonctionnaires par le gouvernement qui accorderait de plus en plus d’escortes à des personnalités du show-business et de la presse. Selon le quotidien, «bien que (…) les risques qu’ils encourent ne justifient pas une protection 24 heures sur 24, un journaliste de France 24, deux journalistes du Monde et un député des Français de l’étranger se sont vus accorder une protection payée par l’État».
La charge de travail des «missions temporaires» augmente au point que la situation est jugée «catastrophique» par Jean-Claude Delage, le secrétaire général d’Alliance.
Les bodyguards regrettent que leur patron ne sachent pas dire non. «Le patron du SDLP se laisse imposer trop de missions par les ministres», assure-t-on chez Unité-SGP Police.
L’ex-présidente de SOS Racisme protégée
Jean-Claude Delage cite notamment, dans un courrier qu’il a adressé au Directeur général de la police nationale, le cas de Cindy Léoni, l’ex-présidente de SOS Racisme qui avait bénéficié d’une protection pendant l’affaire Dieudonné mais aussi après.
«Les personnels sont au bord du burn-out», s’est inquiété Frédéric Lagache, dans Le Point. «Des personnels cumulent parfois 35 jours de travail continus sans repos. C’est dangereux pour eux et pour les personnes protégées», alerte-t-il.
L’annonce par le ministère de l’Intérieur du recrutement de huit agents supplémentaires ne semble pas calmer les troupes. «C’est trop peu, il en faudrait 40 de plus pour étaler toutes les missions supplémentaires», proteste Synergie-Officiers, dans le Figaro. Et surtout, aux yeux des fonctionnaires, il faut une «réunion d’urgence de la commission d’évaluation des missions afin de ne protéger que les personnalités réellement menacées», exigeait dans Le Point le syndicat Alliance.”
 
 
Source : Leparisien.fr – article écrit le 18 septembre 2014

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