« L’opération s’est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 2 h 30, et dans la plus grande discrétion. Les trois individus interpellés ont été placés en garde à vue pour enlèvement et séquestration.

L’opération semble s’être déroulée dans un calme absolu. Sans réveiller personne. « Ah bon, il y a eu une intervention du RAID cette nuit, ici ? Je n’ai absolument rien entendu… ».

De son appartement, situé juste en face du 1, rue Lançon, cette voisine d’une trentaine d’années dit n’avoir rien vu. Rien entendu. Pourtant, dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 2 h 30, une équipe du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) est intervenue dans cette rue située dans le quartier Sainte-Thérèse. Dans le cadre, comme l’indiquait quelques heures plus tard François Grosdidier sur son compte Facebook, d’une « séquestration ».

L’opération a duré cinq heures

Selon nos informations, l’heure d’intervention laisse supposer que l’opération n’était pas préparée, mais qu’elle revêtait soit un caractère d’urgence, soit une prise en « flagrant délit ». De source policière, « la notion de vie ou de mort pouvait être retenue ». Cette intervention aura également nécessité la présence de la police municipale, chargée d’établir un périmètre de sécurité en bloquant les accès côté rue Saint-Jean et rue du XXe Corps-Américain. L’opération s’est achevée aux alentours de 7 h 30.

Pour l’heure, la plus grande discrétion réside autour de cette affaire. Tout juste sait-on que l’intervention s’est déroulée dans les locaux de la société HDetailing’Car, « centre d’esthétique auto ». Parmi son champ d’activité, le nettoyage auto, le polissage, le detailing (cosmétique automobile), mais aussi la carte grise et l’achat et la vente de véhicules.

Au total, trois personnes ont été interpellées. Contacté par Le Républicain Lorrain, le parquet de Metz confirme le placement en garde à vue de trois individus âgés de 49 ans, 47 ans et 29 ans pour les chefs d’enlèvement et de séquestration. Âgée de 23 ans, la victime aurait été « retenue contre son gré en raison d’une dette d’argent ».

Ce lundi, les scellés déposés par le service local de police judiciaire (SLPJ) de Metz, en charge de l’enquête, ornent la porte d’entrée de l’établissement, créé en janvier 2022. Contacté par nos soins sur son téléphone portable, le gérant de la société, âgé de 49 ans, n’était pas joignable. »

Source : republicain-lorrain.fr – article écrit le 05 mai 2025 par Charles Michel
Photo @ ER /Cédric Jacquot

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