Route de Graville à l’École Nationale de Police de Paris, au 1e étage après les grands escaliers en pierre de ce prestigieux site ; des hommes concentrés sont attentifs.
En combinaison bleue, ces policiers écoutent le briefing de Daniel.
La Brigade d’Intervention se prépare à intervenir sur une prise d’otage à Charenton le Pont (94).
Une fois le briefing terminé, ces policiers de la FIPN se dispatchent dans les véhicules. Endossés dans leur gilet et multiples protections, ils ont sur le dos plus de quarante kilos et devront pourtant être extrêmement mobile.
Le site est un collège désaffecté, la simulation commence.
Kato, l’officier sur place, est un ancien policier du GIPN et du RAID, ce professionnel de l’intervention organise ses équipes ; les deux THP (Tireurs Haute Précision) sont dissimulés en hauteur pour avoir une vue dégagée et renseigner les policiers sur la présence, nombre et armement des preneurs d’otages. Une équipe d’assaut est placée de façon à pouvoir agir rapidement avec le renfort d’un binôme cynophile, le maitre chien et son malinois.
Une négociation s’établit entre policiers et preneurs d’otages. Mais ces derniers refusent de laisser partir un seul otage.
Les THP renseignent leurs collègues sur les déplacements des preneurs d’otages.
Les policiers qui jouent le rôle des terroristes jouent leur rôle parfaitement et n’hésitent pas à tirer (à blanc) pour exprimer leur exaspération.
Kato décide de passer à l’assaut, le malinois et plusieurs policiers descendront en rappel pour rejoindre l’équipe d’assaut toujours sous la protection des THP.
Rapidement , la porte du bâtiment est enfoncée pour permettre aux policiers de se rapprocher des preneurs d’otages.
Malgré le poids de leur matériel additionné à l’armement, les policiers bondissent et sécurisent pièce apres pièces l’étage occupé.
Ils interpellent les preneurs d’otages et libèrent les victimes.
Retour à leur base pour un debriefing et chacun exprime ce qui s’est avéré positif aussi bien que le négatif.
La Brigade d’Intervention gagne à être connue, ces opérateurs sous l’impulsion de Kato et la motivation de ces membres ainsi que l’entrainement quotidien dans tous les domaines (tirs, escalades/rappel, varappe, intervention, sports de combat…) fait de ce service un plus pour la FIPN.
En effet, la B.I peut être activée pour aider la BRI-PP dans ses missions pour constituer la Brigade Anti-Commando.
Photos © FIPN-SDLP