L’homme lourdement armé a été arrêté par le GIPN. Au cours de l’intervention, un policier a été légèrement blessé. Le forcené, considéré comme dangereux, a été hospitalisé d’office.

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Un face à face tendu de plus de six heures. Le groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) a arrêté mercredi soir un forcené lourdement armé à Ibos, non loin de Tarbes (Hautes-Pyrénées).

L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années et sans emploi, s’était retranché à son domicile, un ancien hôtel reconverti en meublé.

Il menaçait d’en découdre avec les policiers et avait lui-même alerté par téléphone les forces de l’ordre de ses intentions. “Il avait la volonté de se suicider par personne interposée, en l’occurrence [en s’en prenant à] la police”, a détaillé la procureur de la République de Tarbes, Chantal Firmiger-Michel  contactée par L’Express.

“Imposant et déterminé”

Une fois les lieux sécurisés et le bâtiment évacué, la police des Hautes-Pyrénées a enclenchée une très longue négociation avec le forcené. Pour cerner la personnalité de l’individu, qui a des antécédents psychiatriques, les agents sont notamment entrés en contact avec ses proches.

“L’objectif, commente François Frémeau, directeur départementale adjoint, était de sauver des vies: la sienne, la nôtre et de faire en sorte qu’il n’y ait pas de mort.” L’arsenal retrouvé chez lui était composé “d’armes létales, de produits dangereux et d’engins explosifs artisanaux”.

Aux alentours de 22h30, l’homme a finalement ouvert sa porte. Le GIPN de Bordeaux, dépêché sur place, s’est engouffré dans l’appartement.

Le forcené, “imposant et déterminé”, a été maîtrisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique non sans avoir eu le temps de s’emparer d’une arme à feu et de tirer. Le coup a légèrement blessé un policier avant de se loger dans une plinthe, détaille la source policière.

Un individu “dangereux”

Immédiatement après son arrestation, l’homme, jugé “dangereux pour lui et les autres”, a été hospitalisé d’office.

Il doit subir une expertise psychiatrique en vue de déterminer sa responsabilité au moment des faits. De cet examen d’écoule une éventuelle poursuite judiciaire pour notamment “fabrication d’engin explosif”, “violences avec une arme sur une personne dépositaire de l’autorité publique” et “détention d’une arme de 1e et 4e catégorie”.

La procureur a tenu à saluer le “professionnalisme” des équipes de la sécurité publique et du GIPN dans cette affaire qu’elle a qualifiée de “grave”.”

Source : l’express.fr – article de Julie Saulnier écrit le 25 juillet 2013

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