Une cellule de crise interministérielle sur les violences en Guadeloupe, qui sont liées aux restrictions sanitaires, s’est réunie ce samedi 20 novembre 2021 à 18 h. À son issue, les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et des Outre-mer Sébastien Lecornu ont annoncé l’envoi sur place de forces de police supplémentaires, dont une cinquantaine d’hommes du GIGN et du RAID.

Après les mouvements de violence qui ont eu lieu en Guadeloupe en marge de la mobilisation contre le passe sanitaire et l’instauration d’un couvre-feu ce vendredi 19 novembre 2021, une cellule de crise interministérielle présidée par les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et des Outre-mer Sébastien Lecornu s’est réunie ce samedi.

À son issue, les deux ministres ont annoncé l’envoi sur place de forces de l’ordre supplémentaires, ainsi que la poursuite du dialogue.

2 250 policiers et gendarmes sur place

Ce ne sont pas moins de 2 250 policiers et gendarmes qui seront désormais mis à disposition du préfet « dans les prochaines heures » a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont une cinquantaine d’agents du GIGN et du RAID.

Ces derniers ont été envoyés sur place en réaction aux tirs à balles réelles qui ont visé la police dans la nuit de vendredi à samedi et aux pillages constatés et qui n’ont « rien à voir » avec la contestation contre le passe sanitaire, selon les mots du ministre.

31 personnes interpellées

Gérald Darmanin a rappelé que 31 interpellations ont eu lieu et que 5 personnes ont été déférées.

Il a également déploré que certains incidents aient entravé le travail des soignants dans des hôpitaux qui n’ont pas pu être ravitaillés à cause des barrages.

Renouer le dialogue

Le ministère des Outre-mer Sébastien Lecornu a lui pris la parole pour annoncer « la poursuite et la reprise » du dialogue.

Lundi, le Premier ministre doit rencontrer l’ensemble des élus de Guadeloupe tandis que le ministre de la Santé doit échanger avec le personnel soignant de l’île et des représentants des pompiers.

La mobilisation, lancée il y a cinq jours par un collectif d’organisations syndicales et citoyennes contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants contre le covid-19, s’est doublée de violences commises par des émeutiers et qui sont montées crescendo ces jours derniers.”

Source : Ouestfrance.fr – article écrit le 20 novembre 2021

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