« L’enquête s’oriente vers le cas d’un homme souffrant de problèmes psychiatriques. L’assaut a été donné peu avant 22 heures.
 

« L’assaut a été donné par le RAID à l’instant, indique la préfecture des Yvelines à 21h50, ce mercredi soir.
L’homme a été interpellé, il a été assez véhément, il a menacé de tout faire sauter et a fait exploser un pétard durant son interpellation, qui a justifié l’intervention d’un chien.
Il n’avait aucune revendication, et à ce stade on ne connaît pas ses motivations.
Les forces de l’ordre fouillent l’appartement pour s’assurer qu’il ne reste rien de dangereux. »
Triel-sur-Seine peut souffler.
 
Depuis 19 heures environ, la commune était en état d’alerte.
Un homme de 53 ans était retranché chez lui, rue des Créneaux, dans ce quartier proche de la gare. Cette rue, ainsi que toutes celles qui y mènent, étaient entièrement bouclées par d’importants effectifs de police. Les pompiers, le Samu et Gaz de France étaient également sur place.
À 21 heures, une dizaine de monospaces du RAID sont arrivés en trombe, escortés par les motards de la police nationale.
Équipés de casque et de bouclier, ils étaient accompagnés de plusieurs chiens.
Un policier de l’unité d’élite était porteur d’un mégaphone.
Deux enfants d’une dizaine d’années racontent avoir entendu des « gros boums ». « Il a jeté des sortes de bombes dans la rue, et ensuite la police est arrivée. Il est rentré chez lui, il a tout fermé. »
Selon une source proche du dossier, l’enquête s’oriente vers un homme souffrant de problèmes psychiatriques. « Il n’est pas méchant, mais il a des problèmes quand il arrête ses médicaments », témoigne également Serge, un riverain.
 
Des attroupements de curieux se sont formés aux abords des barrages de police : « Il y a un réel danger, reculez le plus loin possible », lance une policière.

Contacté, le maire Joël Mancel (DVD) précise que « les habitants de l’immeuble en question ont été évacués.
Il s’agirait effectivement d’une personne qui a des problèmes de santé, mais il n’avait jamais fait parler de lui jusqu’ici. »
Sur place, les habitants sont dépités : « Tout ce barouf pour un pauvre homme qui a des problèmes psychologiques, c’est quand même triste d’en arriver là », déplore un quinquagénaire. »

 
 
Source : Leparisien.fr – article écrit le 30 mai 2018 par Aurélie Foulon

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