« Coups de feu aux abords du Mémorial ACTe. Un hélice de la gendarmerie survole le site. Le GIPN donne l’assaut. L’exercice concocté lundi matin visait à préparer les forces de sécurité aux nouvelles facettes du terrorisme international.
Faut-il craindre un acte terroriste en Guadeloupe ? « Il n’y a actuellement pas de danger identifié. Pour autant, notre archipel demeure un territoire français. Il convient donc de se préparer à toute éventualité en se préparant à faire face à tout type de situation » , répondait lundi matin le commandant Stéphane Noël, chef du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) présent en Guadeloupe, juste avant de donner le top départ à un exercice.
La thématique retenue cherchait à coller le plus possible à la réalité. C’est-à-dire recréer une prise d’otage effectuée par des terroristes lourdement armés et munis de gilets d’explosifs, sur un site dit sensible « parce qu’il accueille de la foule. »
Deux séries d’attaques
« Il y a un scénario de départ mais rien n’est huilé. Les gars qui interviennent ne savent pas ce qui va se passer ni ce qui les attend. D’ailleurs, nous leur avons réservé quelques surprises » , confiait le commandant du GIPN.
Les membres du GIPN ne savaient pas combien de terroristes opéraient, ni dans quelles pièces du musée ils s’étaient retranchés. Autre surprise, la présence de gilets d’explosifs « comparables à ceux utilisés au stade France » tout simplement « parce que dans ce type d’attaques, c’est désormais ce qui se passe de plus en plus souvent. »
L’objectif de cette opération : « se préparer au mieux, renforcer la coordination, et donc l’efficacité, de tous les acteurs amenés à intervenir lors d’une véritable attaque. » »
Source : guadeloupe.franceantilles.fr – article écrit le 26 avril 2016 par Boris Colombet / Roberto Birhus
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