Le Raid a appréhendé un homme retranché chez lui, au centre-ville de Saintes, dans la nuit de vendredi à samedi. La veille au soir, il avait blessé un second individu avec une arme à feu.

Une unité du Raid de la police nationale a interpellé un homme de 45 ans vers 3h30, à Saintes, dans la nuit de vendredi à samedi. L’individu, potentiellement armé, s’était retranché à son domicile vendredi soir, aux alentours de 20 h 30, à l’entrée de la Petite-Rue-Pont-Amillon.

Le RAID, l’unité d’élite de la police nationale, “a été appelé en renfort vers minuit et a interpellé l’individu vers 3h10 sans faire usage de ses armes”, a précisé le vice-procureur du tribunal de grande instance de Saintes, Thierry May, à un correspondant de l’AFP.

Peu de temps auparavant, cet homme avait ouvert le feu sur une seconde personne, un homme selon les forces de l’ordre présentes sur les lieux vendredi soir. Une dispute aurait éclaté entre les deux hommes “après un différend en relation avec des stupéfiants”, a expliqué le magistrat. L’homme de 45 ans, qui recevait le second dans un garage de Saintes transformé en habitation, “lui a tiré dans les jambes avec un fusil de chasse de calibre 12”, a-t-il ajouté.

Un dispositif de sécurité a été mis en place par les polices nationale et municipale de Saintes, dans la foulée, dans ce quartier résidentiel du centre-ville. Les habitants des rues alentours ont été invités à ne pas quitter leur domicile durant l’intervention.
La Petite-Rue-Pont-Amillon se situe près de l’abbaye aux Dames et de la maison d’arrêt de Saintes. L’homme blessé par balle aurait été retrouvé dans la rue, selon les premiers éléments recueillis sur place. Plusieurs traces de sang témoignaient ce samedi matin de la violence des faits. Il a rapidement été transporté au centre hospitalier de la ville. Ses jours ne seraient pas en danger. Il devrait subir une intervention chirurgicale dans la journée, un morceau de mollet ayant été arraché par le coup de feu.
 

 
Garde à vue

Jusqu’à l’intervention du Raid, l’individu est resté retranché dans un bâtiment aux allures d’entrepôt. A l’intérieur, un véritable capharnaüm. Des policiers en civil de la brigade anti-criminalité – équipés de gilets pare-balles, de casques lourds et d’un bouclier balistique – étaient également sur place. Les forces de l’ordre tentaient visiblement d’entrer en contact avec cet homme, présenté par elles et le voisinage comme un toxicomane. Cet individu a été placé en garde à vue à l’issue de l’intervention du Raid. Aucun élément ne permet jusque-là d’expliquer son geste.”

Source : Sud Ouest – article écrit le 23 avril 2016 par Fabien Paillot

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