Nancy. Une opération coup de poing. Pour un sérieux coup de frein à la recrudescence des cambriolages.

L’important dispositif policier qui s’est déployé mercredi matin, Quai de la Bataille et rue De-Lattre-de-Tassigny à Nancy, n’est pas passé inaperçu des riverains. Et ce, d’autant qu’une dizaine d’hommes du RAID lourdement équipée – l’unité d’élite d’intervention de la police nationale – prêtait main-forte à une trentaine de policiers de la Sûreté départementale de l’Hôtel de police du boulevard Lobau.

 
Depuis plusieurs mois, la brigade criminelle nancéienne travaillait sur de nombreux cambriolages perpétrés sur Nancy et l’agglomération mais également dans le Pays Haut, en Moselle ou encore dans les Vosges. Les enquêteurs sont semble-t-il parvenus à identifier une quinzaine de personnes susceptibles d’être impliquée dans ces cambriolages en série ; des ressortissants albanais pour la plupart et dont certains sont demandeurs d’asiles.
 
Les investigations permettaient d’observer que les individus agissaient en bande organisée et selon un mode opératoire similaire, à savoir des casses perpétrés dans l’après-midi ou en fin de soirée, après un minutieux travail de repérage. Bijoux, liquidités et équipement numériques restaient leurs cibles favorites. Mercredi dès 6 h, les policiers nancéiens et le RAID se déployaient en simultané sur leurs objectifs domiciliés dans plusieurs appartements nancéiens. À quelques heures du match France – Albanie disputé à Marseille. Où quand le calendrier du foot européen résonne avec celui de la police nancéienne…

En simultané à Champenoux

L’unité d’élite venue de Strasbourg appuyait plus particulièrement la police nancéienne sur une perquisition menée dans un logement situé au-dessus de l’association Monténégro, quai de la Bataille. Car c’est devant cette association, voilà il y a un peu plus de 15 jours, qu’un ressortissant albanais avait été blessé par balles. L’appui du RAID a donc permis de figer et sécuriser le périmètre au cas où l’intervention de police judiciaire tourne au vinaigre. A en croire le voisinage, il n’en fut rien.

Âgé d’une vingtaine d’années, le jeune homme avait été touché par deux projectiles de calibre 7.65 tirés dans chaque genou. Un règlement de comptes sinon une mise en garde de la victime et des coups de feu qui pourraient être liés à cette bande organisée spécialisée dans les cambriolages.

En parallèle de l’opération nancéienne, les policiers se déployaient également à une quinzaine de kilomètres de la cité Stanislas, à Champenoux. Pour interpeller d’autres cambrioleurs présumés. Au total, pas moins de 12 suspects étaient placés en garde à vue dans le cadre de cette procédure ouverte pour vols aggravés en bande organisée. Un cadre procédural qui offre aux policiers jusqu’à 96 heures de garde à vue.

Les suites judiciaires de cet important coup de filet devraient donc être connues avant la fin du week-end.”

 
Source : estrepublicain.fr – article écrit le 17 juin 2016 par A.T
 

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