Trois hommes armés auraient, dans la nuit de vendredi à samedi, fait irruption chez un couple du secteur de Bar-le-Duc. La femme aurait été enlevée, séquestrée puis relâchée. Les trois hommes ont été localisés dans un appartement de Verdun. Un seul a été interpellé samedi soir.
 
 

La rue Saint-Victor à Verdun est bouclée un peu avant 19 h.
Les policiers des commissariats meusiens sont sur le pied de guerre.
Ils sont appuyés des hommes du RAID, l’unité d’élite de la police nationale.
Les policiers sont regroupés devant l’entrée d’un immeuble situé du côté pair dans le bas de la rue Saint-Victor.
Immeuble dans lequel ils finissent par entrer.
 
Selon les premiers éléments dans la nuit de vendredi à samedi, trois individus armés, ont fait irruption au domicile d’un couple habitant en zone police dans le secteur de Bar-le-Duc « pour un motif flou », mentionnait samedi soir Sofian Saboulard, procureur de la République de Bar-le-Duc.
Les trois hommes auraient enlevé la femme, l’auraient séquestrée pendant quelques heures avant de la libérer à Verdun.
Elle est revenue par ses propres moyens à Bar-le-Duc.
Informés, les policiers ont ouvert une enquête.

 

Deux hommes recherchés
La géolocalisation effectuée a permis de localiser les trois individus à Verdun.
C’est ce qui a déclenché, dans la soirée de samedi, l’intervention du RAID du Saint-Victor à Verdun.
Samedi à 19 h, le procureur de la République de Bar-le-Duc indiquait qu’une interpellation venait d’avoir lieu dans cet appartement.
Les deux autres hommes étaient toujours recherchés par la police.
Des perquisitions devaient être menées dans le logement de la rue Saint-Victor.
Il y a quelques semaines, une opération anti-stups avait été menée le 24 aout dernier.
Elle était également appuyée par les hommes du RAID.
Une opération qui avait notamment permis l’arrestation de cinq personnes, dont un mineur.
Deux hommes avaient été placés en détention.
En avril 2021, une autre opération anti-stups avait été menée dans le quartier Saint-Sauveur tout proche et avait, à l’époque, mobilisé pas moins de 90 gendarmes.
Enfin, en 2019, un meurtre sur fond de trafic de stupéfiants avait eu lieu dans le même quartier, rue Saint-Sauveur.”

 
 
Source : Estrépublicain.fr – article écrit le 18 septembre 2021 par Karine Diversay  et Frédéric Plancard
 

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