Le nouveau dispositif est censé, en outre, mettre fin à la rivalité entre les unités d’interventions d’élite. Quatre nouvelles antennes du GIGN et trois du Raid seront créées en province et outre-mer. Le Raid s’installera à Toulouse (Haute-Garonne), Montpellier (Hérault) et Nancy (Meurthe-et-Moselle), et le GIGN à Nantes (Loire-Atlantique), Reims (Marne), Tours (Indre-et-Loire) et Mayotte.

Les effectifs de Brigade de recherche et d’intervention (BRI), «l’antigang», seront eux doublés afin que toutes ces unités d’élite des forces de l’ordre puissent faire face à un «attentat de masse» selon les terme du ministère de l’Intérieur.
En cas de crise grave ou d’attaque d’envergure, les traditionnelles zones de compétences qui créent des frontières dans l’intervention des gendarmes et des policiers seront par ailleurs suspendues.

 

Une vrai course contre le temps

Ces annonces ont été faites par Bernard Cazeneuve en présentant, place Beauvau, le nouveau «schéma d’intervention» destiné à coordonner l’action des unités d’élite à la lumière des attentats de 2015. Le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale  (GIGN) et les policiers du Raid doivent pouvoir «intervenir sans délai», a-t-il ajouté, en faisant abstraction de l’habituel partage du territoire entre policiers et gendarmes, les premiers en ville, les seconds en milieu rural et péri-urbain.
«En cas de tuerie de masse, c’est durant les premières minutes que les terroristes font le plus grand nombre de victimes», a souligné le ministre de l’Intérieur. «Nous devons donc réagir le plus rapidement possible, comme nous devons constamment anticiper l’éventualité d’une telle attaque», a-t-il dit, évoquant la «guerre du temps qu’implique désormais toute riposte antiterroriste».

 
Source : Le Parisien – article écrit le 20 avril 2016

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