Titus, le nouveau véhicule destiné aux brigades d’intervention françaises, a été présenté mercredi matin devant le Quai des Orfèvres.

Ambiance Mad Max devant les portes du célèbre 36, Quai des Orfèvres. Impressionnant, l’engin noir trône majestueusement à l’ombre des platanes. Les touristes de passage s’empressent de le photographier. Lui, c’est Titus, le nouveau véhicule pour les brigades d’intervention françaises. Le constructeur français Nexter avait déjà présenté ce joyau de technologie au salon du Bourget en novembre dernier. Le blindé n’est pas passé inaperçu. Il fait sa première apparition sur le terrain, lors de la COP21. Alors que les chefs d’Etat du monde entier se réunissent dans la capitale, l’unité d’élite du RAID l’expérimente.

Aujourd’hui, l’engin est siglé BRI. La brigade découvre ce nouveau jouet sur le parking des quais de Seine. « On vient de le toucher, mais pour l’instant ce n’est qu’un prêt, on le teste avant d’avoir la version finale. » raconte fièrement un gradé. Tout en admirant le véhicule, le policier poursuit : « Bon, on ne sait pas si on va avoir toutes les options».

Le véhicule est équipé de six roues motrices, de caméras ou encore de quatre trappes pour les snipers

Pour la modique somme de deux millions quatre cent mille euros, le véhicule prototype est équipé de six roues motrices, de caméras ou encore de quatre trappes pour les snipers. Le moteur de 500 CV, permet au vingt-trois tonnes d’atteindre la vitesse de 100km/heure. Son blindage résiste aux attaques balistiques, nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Du haut de ses trois mètres de hauteur et huit mètres de longueur, l’habitacle permet de loger onze personnes prêtes à l’assaut, au plus près de l’action.

La brigade de l’antigang assure qu’ils continueront à utiliser l’ancien camion, en attendant la réception du produit fini. Le véhicule, véritable PC mobile a fait ses armes pendant les assauts de l’Hypercacher et du Bataclan. Si l’arrivée de Titus est très attendue, l’ancien camion blindé n’est pas encore remisé dans un musée.”

Source : Paris Match – article écrit le 04 avril 2016 par Pauline Lallement

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