Une quinzaine de cibles dans le Gard, mais aussi près de Marseille et dans le Nord de la France. Une opération liée aux fusillades survenues en début d’année à Nîmes.
 
Une descente dans des quartiers de Nîmes, mais aussi dans des villages des environs, a été déclenchée ce lundi 28 septembre au petit matin. Une opération liée à des fusillades à la Kalachnikov survenues dans la capitale gardoise ces derniers mois.

Une quinzaine de cibles étaient sur les tablettes de la PJ pour cette opération dont le surnom pourrait être « grand nettoyage dans le milieu du trafic de stupéfiants » et des règlements de compte en série qui émaillent les quartiers sensibles de Nîmes depuis plusieurs années maintenant.

Certes des descentes, des contrôles se déroulent régulièrement dans ces secteurs tenus par des trafiquants d’envergure, mais l’opération de ce matin est le point d’orgue de plusieurs mois d’enquêtes orchestrés par le Service régional de la police judiciaire de Montpellier (SRPJ) et plus particulièrement son antenne nîmoise.
On se souvient plus particulièrement des tirs en série à Pissevin dont certains ont fait le tour des réseaux sociaux, en janvier et février dernier.
Plusieurs personnes avaient été blessées dans une fusillade.
Dans une séquence, 40 tirs avaient été relevés le 26 janvier 2020.
 
Une guerre de territoire pour asseoir la suprématie de certains clans au détriment d’autres qui avait atteint son paroxysme avec la mort en juin dernier au quartier du Chemin bas d’Avignon d’un jeune homme, âgé d’à peine 20 ans. L’opération de ce matin a rassemblé une centaine de policiers venus des commissariats gardois, mais aussi des services d’élite comme le RAID et la BRI.
Des hommes présentés comme des gros poissons seraient tombés dans les mailles du filet.”
 
 
Source : objectifgard.com – article écrit par Boris De La Cruz le 28 septembre 2020

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