« Les policiers du RAID de Nancy sont intervenus ce samedi à Saint-Dié. Rue de la Grotte, un homme armé se retranchait à son domicile. Après deux heures d’intervention, les agents ont retrouvé le corps du Déodatien sans vie.
Ce samedi après-midi, peu avant 15 heures, les sapeurs-pompiers, la police nationale de Saint-Dié et le Raid de Nancy et de Strasbourg ont été appelés pour intervenir au domicile d’un homme retranché chez lui, rue de la Grotte. Le Déodatien de 34 ans, connu comme tireur sportif, menaçait de mettre fin à ses jours. Le quartier a été immédiatement évacué.
Le premier adjoint, Bruno Toussaint s’est également rendu sur place.
Au terme de plusieurs heures d’intervention, les équipes du RAID ont découvert le forcené sans vie. Le trentenaire a mis fin à ses jours à l’aide d’une arme de poing.
Celle qui a donné l’alerte, c’est son ex-compagne.
L’homme vivait mal leur séparation et lui a fait part, plus tôt dans la journée, de son mal-être en évoquant ses intentions suicidaires.
« Les secours sont arrivés en premier sur les lieux mais ayant l’information que l’homme détenait des armes, nous préférions attendre du renfort », explique la Commandante Isabelle Kolifrath de la Police Nationale.
Sur la demande du directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), les équipes du RAID de Nancy et de Strasbourg ont donc été mobilisées.
Sur les lieux dès 15 heures, il aura fallu plus de deux heures d’intervention pour que le RAID découvre le corps sans vie du Déodatien dans son domicile.
« Le voisinage n’a rien entendu, ni les équipages… Une expertise médico-légale déterminera l’heure du décès mais il semblerait que l’individu soit passé à l’acte avant même l’arrivée des secours », poursuit la commandante.
À 17 h 30, fin de l’opération. Les hommes du RAID et les secours ont plié bagage.
Les voisins ont pu rejoindre leur habitation dans le calme habituel de la rue de la Grotte.
Par ailleurs, une enquête diligentée a été ouverte par le procureur de la République pour déterminer les causes exactes de la mort.
Le corps, amené à l’institut médico-légal de Nancy va être examiné par un expert.
Dans cette intervention, un autre point pose question.
Connu comme tireur sportif, l’homme possédait une paire d’armes, longues et de poing.
Par conséquent, une seconde enquête a été ouverte pour confirmer la détention légale ou non de ces équipements. »
Source : Vosgesmatin.fr – article écrit le 10 avril 2021 par Sarah Ciampa
Photos © VM /Jérôme Humbrecht