« Seine-et-Marne – Mobilisation du RAID à cause d’un canular téléphonique
L’unité d’élite de la police nationale a été mobilisée, samedi soir à Bourron-Marlotte. Finalement, il s’agissait d’un canular téléphonique. Une enquête de police a été ouverte.
Une mobilisation à cause d’une mauvaise plaisanterie. Une équipe du RAID (Recherche assistance intervention dissuasion), le corps d’élite de la police nationale, est intervenue samedi soir dans la commune de Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne). En cause, un appel téléphonique anonyme donné à la gendarmerie et faisant état d’un homme armé et retranché dans un domicile de cette petite commune.
Des équipes de police sont envoyées sur place mais personne ne répond aux sollicitations des forces de l’ordre. Les policiers du RAID arrivent alors sur les lieux mais ne parviennent pas non plus à rentrer en contact avec une personne à l’intérieur du domicile. Ils décident d’investir les lieux. Sur place, ils retrouvent une femme endormie et deux adolescents.
“Swatting”
“Il n’y a jamais eu personne de retranchée, ni de prise d’otage, insiste une source policière. Il semblerait que le coup de téléphone soit le fait d’un mauvais plaisantin pour faire un canular.” Le phénomène du « swatting » qui s’est développé aux États-Unis, consiste à faire déplacer les forces de l’ordre au domicile d’une personne pour un prétexte fallacieux.
En mars dernier, un jeune homme de 21 ans avait été condamné à un an de prison ferme pour un canular de ce type, selon les informations de RTL. Il avait été interpellé en Seine-et-Marne, dans un hôtel de Pontault-Combault, le même établissement où avait été arrêté Rédoine Faid en 2013.
Concernant le canular téléphonique de Bourron-Marlotte, plusieurs fourgons de pompiers et des équipes du Samu ont par ailleurs été mobilisés ainsi qu’une trentaine de policiers seine-et-marnais pour sécuriser le secteur. Une enquête de police a été ouverte pour retrouver la personne à l’origine de la mobilisation des forces de l’ordre. »
Source : La République.fr – article écrit le 14 décembre 2015 par Julien Van Caeyseele